Artiste engagé, voix de la révolte, éternel rebelle, porte parole de la jeunesse, Daniel Balavoine est aussi l'inoubliable Johnny Rockfort de Starmania.
Interprète à la voix exceptionnelle dont il aura marqué toute une génération, Daniel Balavoine s'en va à l'aube de ses 34 ans, le 14 janvier 1986 à Gourma-Rharous au Mali, sur la route du Paris-Dakar.
Dʹaprès Phil@Poste
Daniel Balavoine est un auteur-compositeur-interprète français, né le
5 février 1952 à Alençon (Orne) et mort dans un accident d'hélicoptère le
14 janvier 1986 aux environs de Gourma-Rharous (Mali), en marge du Paris-Dakar.
Porté par sa très haute tessiture et sa grande étendue vocale, il connait le succès en 1978 avec son titre
Le Chanteur et son rôle de
Johnny Rockfort dans l'opéra- rock
Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon.
Dans son travail de composition, Daniel Balavoine prend comme modèle son ami Michel Berger et revendique ses influences anglo-saxonnes (Genesis, Yes, Simple Minds, Tears for Fears, U2, Queen...).
Dans les dernières années de sa vie, il évolue vers une pop à dominance électronique dont il reste l'un des pionniers en France.
Réputé pour sa dimension sociale et ses prises de position médiatiques, il n'hésite pas à interpeler les médias ou le monde politique dans des interventions restées célèbres. Durant les années 1985-1986 suite aux grandes famines éthiopiennes, il s'engage personnellement en faveur de l'Afrique par le biais du Dakar et devient l'un des premiers artistes français à s'investir personnellement dans l'humanitaire. C'est au cours d'une opération destinée à acheminer des pompes à eaux aux populations locales maliennes qu'il perd la vie dans le crash d'un hélicoptère.
En dépit de sa courte carrière et d'une mort prématurée, Daniel Balavoine a écrit et composé plus d'une centaine de titres, et demeure aujourd'hui encore l'un des artistes francophones les plus populaires, fort de près de 20 millions de disques vendus et de tubes comme
Mon fils ma bataille,
Tous les cris les SOS,
L'Aziza ou encore
La vie ne m'apprend rien.
En 2005 il figure sur la liste des 100 Français les plus célèbres établie par sondage BVA ; il y est classé dix-neuvième. À l'instar de Jean-Jacques Goldman, sa ligne mélodique inspirera de manière profonde la variété française des années 1990 et du début des années 2000