Le timbre témoigne de la continuité d'un savoir-faire et présente à la fois la partie cachée du travail du joaillier : l'établi avec la "cheville ouvrière" sur laquelle sont posées les pièces à travailler et quelques outils comme la loupe, la lime, le pied à coulisse, qui font partie avec le bocfil et le chalumeau de l'outillage du bijoutier et des créations :
un diadème et un pendentif.
Un bijou ancien, un diadème d'émeraudes et de diamants, chef d'oeuvre de la joaillerie de la Restauration. (
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du 19è siècle).
Ce diadème, offert par Louis XVIII à sa nièce la duchesse d'Angoulême, est l'oeuvre de Christophe-Frédéric Bapst et Jacques-Evrard Bapst, joailliers de la Couronne jusque sous le Second Empire.
Il est composé de quatre grosses émeraudes achetées par Louis XVIII et de diamants provenant des collections de la Couronne.
Sous le Second Empire, le diadème fut porté par l'Impératrice Eugénie qui appréciait particulièrement les émeraudes, 40 émeraudes et 1031 diamants le composent.
Un bijou contemporain, un pendentif, réalisé par un élève de l'Ecole de Bijouterie BJOP de la rue du Louvre qui a reçu le Prix National Jacques Lenfant en 2009.
Cette pièce de joaillerie, sur le thème « Salut Printemps » est en or gris, pavée de diamants entourant son coeur en citrine et comportant des pétales émaillées.
Elle a nécessité plus de 300 heures de travail.